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« Le SEIGNEUR dit à Abram : Va-t-en de ton pays, de ta patrie, et de la maison de ton père, dans le pays que je te montrerai. Je ferai de toi une grande nation, et je te bénirai; je rendrai ton nom grand, et tu seras une source de bénédiction. Je bénirai ceux qui te béniront, et je maudirai ceux qui te maudiront; et toutes les familles de la terre seront bénies en toi. » Genèse 12 v 1 – 3

L’immigration est une des expériences les plus traumatisantes en même temps enrichissantes qu’un être puisse vivre.

Pour ceux qui ont immigré, ils savent que ce n’est jamais facile, quelque soit la raison pour laquelle on quitte sa terre natale. Si au départ, on peut se sentir très enthousiaste à l’idée de mener une vie nouvelle, on oublie parfois que la vie à l’étranger peut se révéler souvent tout à fait différente et intimidante. En effet, les mœurs, la nourriture, la musique, les vêtements, en fait, la culture du pays d’accueil diffère dans une certaine mesure de la sienne.

Tel a été le cas pour Abraham.

Réfléchissez un moment! Le Dieu que vous servez vous promet de vous donner de grandes richesses, la popularité, de richesses bénédictions, mais à condition que vous abandonniez tout pour immigrer. En lisant l’histoire d’Abraham (Genèse 12), on pourrait penser que c’était tout à facile pour lui de tout abandonner. Après tout, Dieu lui a promis de grandes choses, n’est-ce pas?

Pourtant, je ne crois pas que c’était le cas, car les promesses, c’est une chose, la réalité une autre. Et cette réalité est constituée de réseaux sociaux, de famille, de maisons, de meubles, de tout ce à quoi on tient. C’est tangible. Les promesses? Eh bien, ce ne sont que les promesses. « Un tien vaut mieux que deux tu l’auras » : ce dicton devait résonner dans l’esprit d’Abraham.

Cependant, il a pris la décision de passer outre cette logique tout à fait humaine, de faire taire cette petite voix qui assurément lui conseillait de garder ce qu’il avait au lieu de se lancer à l’aventure. Abraham a pris la décision que tout chrétien doit prendre à un moment ou l’autre de sa vie : obéir à la voix de Dieu en lui faisant confiance (Hébreux 11 v 8).

Rester dans le cocon protecteur d’une vie monotone sans réelle joie n’est pas une option pour un chrétien qui se laisse guider par Dieu. L’aventure de la foi promet l’assurance de la protection divine.

“Beaucoup de croyants, aujourd’hui encore, sont soumis à la même épreuve que le patriarche, avertis, non pas par une voix venant directement du ciel, mais par la Parole de Dieu et des circonstances providentielles. Ils sont appelés à abandonner une carrière qui leur promet la fortune et les honneurs, à quitter leurs proches ou à renoncer à un milieu agréable et avantageux, pour entrer dans une voie où les attendent des inconvénients, des renoncements, des sacrifices. Un vie facile, un entourage sympathique risqueraient d’entrave la formation morale indispensable à l’accomplissement de l’oeuvre à laquelle le Seigneur les destine. En conséquence, il les emmène loin des influences et des conseils humains, là où, n’ayant plus que Dieu pour ressource, ils pourront mieux le connaître.”

Ellen G. White, Patriarches et prophètes, ch. 11.

Un tien vaut mieux que deux tu l’auras? Sûrement, mais une bonne décision pour ceux qui Ne sont PAS chrétiens.

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Gracieuses paroles

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