L’Eternel lui dit: Qu’y a-t-il dans ta main? Il répondit : Une verge”. Exode 4. 2
Dans un article que j’ai lu récemment, on racontait l’histoire d’un père de famille, survivant du tremblement de terre survenu en Haïti le 14 août 2021. Ce père y a décrit la pire situation qu’il ait vécu avec sa famille lors de cette catastrophe. Lors de ce séisme, sa famille a été épargnée malgré les blessures de sa fille de douze ans, cependant, il a tout perdu. Vivant à la belle étoile, quelques plantains de son bananier représentaient sa seule source de denrées alimentaires pour vivre avec sa famille. Ce père de famille a expliqué qu’il devait garder le moral et faire preuve de courage en tant que chef de famille sinon sa famille sombrerait.
Ce qui me touche dans l’histoire, c’est la misère dans laquelle vit cet homme avec sa famille. Il n’est pas le seul bien sûr. Un peu partout dans le monde, les gens souffrent si ce n’est de la guerre sinon de la maladie ou des résultats de catastrophes naturelles, laissant femmes et enfants, jeunes et vieux dans des situations précaires. Partout, on entend des cris désespérés de gens assoiffés de réconfort, des gens qui luttent pour leur survie de la faim, qui souffrent dans la misère la plus atroce. Que faisons-nous afin de soulager la souffrance de ceux qui sont autour de nous?
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Trois exemples de générosité démesurée
Mère Teresa a déclaré : “Les mains qui aident sont plus sacrées que les lèvres qui prient’’. Il y a une vérité incontestable dans cette déclaration. La Bible regorge d’exemples d’hommes et de femmes possédant peu pour leur subsistance mais qui voulaient répondre aux besoins des autres.
1. La farine dans le pot
La veuve de Sarepta n’avait qu’une poignée de farine et une mesure d’huile pour elle et son fils, mais le prophète Elie lui demanda de lui faire un gâteau : “Sois sans crainte, rentre, fais ce que tu as dit. Seulement, prépare-moi d’abord, avec ce que tu as, une petite miche de pain et apporte-la moi ; ensuite, tu en feras pour toi et pour ton fils (1 Rois 17: 13). Elle aurait pu refuser parce que “son verre n’était même pas à moitié rempli “, cependant, elle lui obéit par la foi. Tu connais sûrement le reste de l’histoire: La farine qui était dans le pot ne manqua pas et l’huile qui était dans la cruche ne diminua pas, conformément à la parole que l’Éternel avait prononcée par l’intermédiaire d’Elie (1 Rois 17: 16).
“Le peu que tu possèdes pourrait être d’une grande utilité pour d’autres. La veuve de Sarepta partagea son morceau de pain avec Elie; en retour, sa vie et celle de son fils furent épargnées. Le Seigneur a promis de riches bénédictions à tous ceux qui, au moment de l’épreuve et de l’affliction, offrent leur sympathie et leur soutien à plus défavorisés qu’eux. Or, il n’a pas changé; sa puissance n’est pas moins forte aujourd’hui qu’aux jours d’Elie.” – Prophètes et rois, 93-95.
2. Deux sous qui font toute la différence
Te rappelles-tu cette femme, qui a déposé “deux petites pièces” dans la cébille tandis que les riches y mettaient beaucoup d’argent? On ne connaît pas son nom, la Bible l’appelle la pauvre veuve. Elle a quand même attiré l’attention de Jésus par son acte de générosité et d’amour qui a fait son éloge en disant: “Car tous ont mis de leur superflu, mais elle a mis de son nécessaire, tout ce qu’elle possédait, tout ce qu’elle avait pour vivre” (Marc 12.44).
3. Un bâton de délivrance
Un autre exemple à considérer, c’est Moïse. Il semblait ne rien posséder après sa disgrâce. Il n’était plus qu’un simple et n’ avait qu’un bâton en main, mais Dieu l’a utilisé pour permettre au peuple de traverser la mer Rouge: “ Toi, lève ta verge, étends ta main sur la mer, et fends-la; et les enfants d’Israël entreront au milieu de la mer à sec (Exode 14:16). C’est ce que fit Moïse.
Qu’y a-t-il dans ma main?
Autour de nous, la misère, la faim, la soif, la maladie s’installent pour régner en maître. Des enfants de Dieu meurent de faim, aucune main ne leur est tendue. La situation de ce père de famille ressemble à tant d’autres qui n’ont rien pour subvenir aux besoins de leur famille. C’est un cri du cœur qui monte jusque vers Dieu. Ce cri devrait parvenir jusqu’à nous aussi parce que nous, femmes qui sommes les mains de Dieu.
Il n’est pas nécessaire d’avoir la poche pleine pour accomplir des actes de miséricorde et de compassion envers les moins nantis que nous. Comme cette pauvre veuve, Dieu nous demande de secourir ceux qui vivent dans la précarité. Ce dont nous disposons peut être utilisé pour aider les autres. Si tu te demandes ce que tu peux faire, pourquoi ne pas essayer de:
- visiter les malades de ta communauté
- appeler une personne qui vit seule
- économiser pour fournir à quelqu’un un panier d’épicerie
- préparer la nourriture pour quelqu’un
- préparer des desserts et distribuer aux voisins
- prier pour les malades etc….
Mon amie, toi et moi, nous représentons la main tendue de Jésus afin de consoler, de réconforter, de prendre soin les plus petits de nos frères et sœurs et nous pouvons y arriver avec ce que nous avons dans notre main.
Prière : Mon Dieu, toi qui ne cesses de manifester ton amour envers moi en prenant soin de ma famille à tous les points de vue, je te demande d’ouvrir mon cœur afin que je puisse comprendre les défis des cœurs endoloris, des personnes ayant besoin d’aide. Je dispose de peu comme cette pauvre veuve, mais je peux aider à soulager les misères de mes compatriotes. Amen!
Merci beaucoup Gertrude. Beau message pour pousser à l’entraide et à faire preuve de compassion surtout en ces périodes de difficulté pour plus d’un.