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Le docteur ne pouvait pas croire que je travaillais 10 h par jour avec des enfants. Il a réclamé une transfusion immédiate, car mon cas était critique.

Tu es un asile pour moi, tu me garantis de la détresse, Tu m’entoures de chants de délivrance (Psaume 32 :7).

En 2012, je traversais des moments difficiles à cause de fibromes utérins.  Lors de mes menstruations, je saignais tellement que j’étais devenue anémique.  Durant cette époque, j’étais aux études. Je faisais des nuits blanches pour remettre des projets. Mais, il m’était difficile de marcher; j’étais essoufflée lors de mes activités.

Un jour, après le nettoyage de la maison, je sentais que mon cœur allait arrêter. Je ne pouvais plus respirer. Je pensais que je faisais un AVC. J’ai appelé mon mari qui m’a conduite à l’hôpital de Cardiologie de Montréal. Rendue à l’urgence, j’ai décrit mes symptômes. Après  un électrocardiogramme et un test sanguin, on a découvert que ce n’était pas un AVC. Par contre, j’avais seulement 5 grammes de sang, un niveau d’anémie très élevé.

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Le docteur ne pouvait pas croire que je travaillais 10 h par jour avec des enfants. Il a réclamé une transfusion immédiate, car mon cas était critique. J’ai été transfusée. J’ai passé deux jours à l’hôpital, ensuite mon dossier a été transféré à une autre clinique pour un suivi mensuel.

L’hôpital m’a mise sur une liste d’attente.  Finalement, trois ans après, 5 décembre 2015, on m’a appelée pour une intervention chirurgicale. Tu peux penser que j’ai sauté sur l’occasion. Pas du tout! A cette date-là,  je devais organiser une activité pour les membres de ma communauté. Alors, j’ai refusé la date, car je me devais d’organiser pour la gloire de mon Créateur.  J’ai demandé de me proposer une autre date. La secrétaire m’a rappelé que j’avais passé trois ans sur une liste et que je pourrais encore y rester trois autres années. Qu’importe! Ai-je dit.  Toutefois, deux semaines plus tard, elle m’a appelée pour me proposer le 18 décembre pour mon opération. J’ai accepté avec joie, en disant: « Bénit soit l’Éternel, mon Rocher! », et la dame se mit à rire.

Le 18 décembre 2015, à 6 h 00, je suis rentrée à l’hôpital pour mon opération. Devant la salle, j’ai rencontré la docteure qui m’a demandé si j’avais peur. J’ai répondu pleine de confiance : « Non, car ce n’est pas vous qui allez m’opérer mais le Grand médecin, le Créateur qui va utiliser vos mains pour m’opérer. » Elle m’a alors avouée que plus tôt ce matin-là, durant son jogging qui lui murmurait à l’oreille. Je lui ai dit : « C’est Mon médecin, mon Dieu qui vous parlait ». Elle s’est mise à rire et elle est partie.  

Après l’opération, une préposée m’a conduite dans la salle de réveille. Deux jours après, les personnes avec qui je partageais la chambre m’ont dit :

Ta mère chante très bien elle a une voix angélique, nous avons été bénies par son chant, nous avons frissonné ». 

Quoi? Ma mère? Je n’avais aucune idée de qui ils me parlaient puisqu’une sœur de l’église m’avait accompagnée. Alors, je lui ai demandé si elle chantait quand on me ramenait dans la chambre. Elle m’a dit qu’on ne lui avait même pas permis de monter dans le même ascenseur que moi. Elle n’était pas là. J’ai donc conclu que c’étaient les anges qui chantaient lorsqu’on m’amenait dans la chambre. La présence de Dieu ne peut passer inaperçue! Gloire à mon Créateur!

Si tu es malade ou bien tu vis des moments difficiles, notre Dieu est fidèle pour opérer, délivrer et guérir. Les tournants de la vie peuvent nous porter à découvrir les bras Tout-puissants du Créateur!

Reste bénie,

Marie-Andrée

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Gertrude Emile Joseph

2 Comments on Des anges chantent à l’hôpital

  1. Merci pour ce texte, j’ai une petite sœur qui est dans cette situation que vous avez connu en 2012…je vais l’envoyer ce texte🙏

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