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L’Éternel se souvint de ce qu’il avait dit à Sara et l’Éternel accomplit pour Sara ce qu’il avait promis. Sara devint enceinte, et elle enfanta un fils à Abraham dans sa vieillesse, au temps fixé dont Dieu lui avait parlé. Genèse 21.2-3.

Elle n’avait que soixante-cinq ans lorsqu’elle accompagna, dans un pays étranger, son mari qui obéissait à une promesse divine. Il lui était difficile de laisser toute une vie derrière elle, tandis qu’elle s’accrochait à la promesse qu’elle serait la mère d’une grande nation, par l’intermédiaire de son mari. Elle se nommait Sara et était stérile. Beaucoup d’années s’étaient écoulées depuis cette promesse, aucun enfant à l’horizon, voire une grande nation ( Voir Genèse 21). Si de nos jours, grâce à l’avancée de la science et de la technologie, il existe des traitements contre l’infertilité des femmes comme la fécondation in vitro, des chirurgies et d’autres alternatives, à l’époque de Sara, ce n’était pas le cas. De son histoire, nous pouvons trois leçons de sa vie.

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Trois leçons tirées de la vie de Sara

Comme je l’ai dit plus haut, Sara était stérile. Son histoire ne se trouve pas sans raison sans raison dans les pages sacrées comme il est dans 2 Timothée 3:16

Toute Écriture est inspirée de Dieu, et utile pour enseigner, pour convaincre, pour corriger, pour instruire dans la justice, afin que l’homme de Dieu soit accompli et propre à toute bonne œuvre

Voyons ces trois leçons.

1. Souffrir dans l’attente 

Pour un couple marié, avoir des enfants est considéré tout à fait normal puisqu’ils représentent une bénédiction, une assurance de la survie de l’être humain. N’est-ce pas Dieu qui créa l’homme et la femme, les bénit et leur dit de procréer? (Genèse 1. 28). Par conséquent, Sara vivait dans l’attente de donner un jour naissance à un enfant qui assurerait sa postérité et celle de son mari. Elle passa donc des années à espérer, sans que rien ne se produise. Un facteur jouait contre elle, c’est le temps, oui le temps. 

On me dira que la Bible la décrit encore pleine de vigueur à soixante-cinq ans, belle de figure. En effet, Abraham, pour sauver sa peau, la fit passer pour sa sœur, si bien que lors de son séjour en Égypte, le pharaon voulait la prendre comme épouse. Grâce à une intervention divine, cette action a été évitée. (Genèse 12.10-20). Mais que se passait-t-il pendant ce temps d’attente? Je crois qu’elle souffrait physiquement et émotionnellement. 

2. S’aider soi-même, pourquoi pas? 

Elle prit donc la responsabilité d’élaborer un plan pour réaliser cette promesse divine.

Sara connut des années de frustration, de peur et d’angoisse parce qu’elle ne serait peut-être  jamais mère. Un jour, elle s’est dit que c’en était trop, elle allait elle-même régler son problème. Elle décida d’agir autrement, en ayant recours à une mère porteuse: Agar, sa servante. Expliquant la situation à son cher mari Abraham et le convainquant que c’était la meilleure solution, il accepta sans dire mot, oubliant ainsi les promesses que Dieu lui avait faites des années auparavant. Sara raisonna que, pour voir l’accomplissement de la promesse,  Abraham devait avoir des enfants, qu’importe le moyen. Elle prit donc la responsabilité d’élaborer un plan pour réaliser cette promesse divine. Ce faisant, elle a involontairement joué le rôle de Dieu selon John MacArthur, Douze femmes extraordinaires, chap 2, p. 61-62). Une décision qui lui apporterait bien des désagréments dans sa vie familiale par la suite.

3. Savoir attendre 

Dieu n'est point un homme pour mentir, ni fils d'un homme pour se repentir. Ce qu'il a dit, ne le fera-t-il pas? Ce qu'il a déclaré, ne l'exécutera-t-il pas?

Cet épisode de la vie du couple montre que Sara commençait à désespérer, que son espoir s’évanouissait petit à petit.  Le mariage de Sarah s’est retrouvé hypothéqué par la présence d’une servante et d’un enfant illégitime, suite à sa décision. De nombreuses personnes vivent des expériences presque similaires à celles de Sara et, par la suite jettent la responsabilité sur Dieu lorsqu’elles doivent faire face aux conséquences. 

Toutefois, Dieu permit à Sara d’espérer à nouveau en réitérant la promesse de faire de son mari une grande nation (voir Genèse 15:7-21).  Treize ans après la naissance d’Ismaël, tandis que Sara et Abraham étaient respectivement âgés de 90 et 100 ans, Dieu a agi. La Bible nous dit que « L’Éternel se souvint de ce qu’il avait dit à Sara et l’Éternel accomplit pour Sara ce qu’il avait promis. Sara devint enceinte, et elle enfanta un fils à Abraham dans sa vieillesse, au temps fixé dont Dieu lui avait parlé » Genèse 21.2-3. Ce fut, pour Sara, une joie indéfectible et immense, la naissance de cet enfant tant attendu! Elle est devenue mère, comme Dieu le lui avait promis. Elle n’a pas vécu assez longtemps pour voir ses petits-enfants puisque la Parole sainte ne mentionne que cent-vingt-sept ans d’existence (Voir Genèse 23.1). Toutefois, elle a eu foi en son Dieu. «C’est par la foi que Sara elle-même, malgré son âge avancé, fut rendue capable d’avoir une postérité, parce qu’elle a cru en la fidélité de celui qui avait fait la promesse». Hébreux 11.11.

Souvent, nous n’arrivons pas à attendre la réalisation des promesses de Dieu dans notre vie. Ne nous lassons pas d’espérer et d’avoir confiance en Celui qui ne ment jamais, car «Dieu n’est point un homme pour mentir, ni fils d’un homme pour se repentir. Ce qu’il a dit, ne le fera-t-il pas? Ce qu’il a déclaré, ne l’exécutera-t-il pas? » Nombres 23.19. Les amis, Dieu réalise ses promesses en son temps: «car, pour ce qui concerne toutes les promesses de Dieu, c’est en lui qu’est le oui; c’est pourquoi encore l’Amen par lui est prononcé par nous à la gloire de Dieu ». 2 Corinthiens 1:20. Alors, qu’attends-tu aujourd’hui pour lui faire confiance?

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Gertrude Emile Joseph

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