Alors le roi dira à ceux qui seront à sa droite: Venez, vous qui êtes bénis de mon Père; prenez possession du royaume qui vous a été préparé dès la fondation du monde. Matthieu 25.34
Comme pour tous les utilisateurs du transport en commun, je vais à l’arrêt d’autobus régulièrement. C’est mon principal moyen de déplacement. Un observateur averti, même lorsque le temps lui fait défaut, peut constater différentes catégories de personnes qui attendent l’arrivée de leur autobus à l’arrêt. Par exemple, quand l’autobus arrive, tout le monde se hâte de monter afin d’arriver à l’heure soit au travail, à l’école ou à un rendez-vous quelconque. Moi, je dois avouer que j’utilise l’autobus trois à quatre fois par jour, donc, je connais un peu cette micro-société qui s’y développe. J’observe trois choses pendant mes voyages dans l’autobus.
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Trois observations à l’arrêt de l’autobus: des leçons pour notre cheminement avec Dieu
Étant donné ma constante utilisation de l’autobus, à travers les années, j’ai observé ces trois choses qui me me rappellent notre cheminement spirituel.
1. Tout le monde attend, parfois avec impatience
Il arrive parfois que l’autobus arrive en retard, cela me dérange étant donné que je dois être au travail à l’heure. Ou bien suivant la température, particulièrement en hiver, on peut rester à attendre dans le froid avec les mains ou les orteils gelés. Personne n’aime cela, mais quand on veut aller quelque part en autobus, on doit attendre. Je suis l’une de ces personnes qui n’aiment pas attendre. On peut dire que je suis un peu impatiente. Je regarde autour de moi, et je vois des personnes qui s’impatientent, tout comme moi.
Cela me fait penser que dans notre société ultra-rapide, lorsqu’on veut avoir quelque chose, il faut l’avoir dans l’immédiat. Nous planifions notre vie pour qu’elle soit toujours remplie d’activités, de choses à consommer instantanément ou de plans à réaliser à court terme. Par exemple, nouvellement mariée, immédiatement après mon mariage, je voulais avoir un enfant. Cela faisait partie de mon plan. J’étais très impatiente, mais j’ai dû attendre trois ans avant d’avoir mon premier enfant.
Nous oublions souvent ce texte qui nous dit: « Mes pensées ne sont pas vos pensées et mes voies ne sont pas vos voies »(Esaïe 55.8). Dieu a son horaire propre, ce n’est pas à nous de lui dire quand il lui faut passer à l’action. Nous devons de préférence planifier selon son agenda à lui.
Qu’en est-il du retour de Jésus ?
Comme les passagers, nous manifestons de l’impatience en ce qui a trait au retour de Jésus. Il y a en a qui osent proposer des dates, peut-être parce qu’ils ont peur ou ne peuvent plus attendre oubliant le point important : se préparer au retour de Jésus. L’apôtre Pierre nous dit ceci : «Le Seigneur ne tarde pas dans l’accomplissement de la promesse, comme quelques-uns le croient; mais il use de patience envers vous, ne voulant pas qu’aucun périsse, mais voulant que tous arrivent à la repentance ».2 Pierre 3. 9
2. Les autobus sont remplis à craquer aux heures de pointe
Une autre observation, c’est que les autobus sont toujours remplis aux heures de pointe. Pour trouver une place, il faut être rapide et se faufiler parmi la foule qui attend. Quand on arrive enfin à l’intérieur, des fois il n’y pas de siège disponible. Une seule option dans ce cas-là : rester debout, tout en s’accrochant quelque part en attendant qu’une place se libère. Je ne sais combien de fois j’ai failli tomber tellement j’étais ballottée par les secousses de l’autobus.
De la même manière, du point de vue spirituel, il y a beaucoup de personnes qui s’engagent dans la course chrétienne pendant des moments de crise de leur vie (problèmes de santé, soucis financiers, etc.). Par conséquent, malgré vents et marées, elles s’accrochent à Jésus sachant qu’il est au contrôle de leur vie comme les paroles de ce chant le mentionnent :
« Mon seul abri c’est toi…. je m’appuie sur toi ».
En s’appuyant sur Jésus, s’il y a une tempête dans notre vie, nous resterons fermes dans la foi.
3. Des places se libèrent tout au long du voyage
Ma dernière observation, c’est qu’au fur à mesure du trajet, il y a des gens qui descendent de l’autobus, libérant ainsi des places. Ils sont arrivés à destination. Il y en a pour qui c’est le travail, d’autres l’école ou un rendez-vous . Je sais également voir des gens qui ne vont nulle part, comme ce jeune universitaire qui m’a dit un jour : « je ne sais ni ce que je fais ici, ni où je vais… ».
Cela me fait penser à notre parcours spirituel. Quelle est notre destination ? C’est bien de voyager avec Christ sur le chemin de la vie, mais au final, où allons-nous ? Lorsqu’on s’engage dans cette course, il faut avoir une destination bien précise.
Beaucoup de personnes laissent l’église, peut-être parce qu’elles oublient leur destination en chemin. En tant que chrétiens, nous avons notre destination céleste, et nous devons à tout prix attendre jusqu’à ce que nous l’atteignions. Ne descendons pas de l’autobus avant le bon arrêt. Jésus est le conducteur de l’autobus de notre notre vie. C’est la raison pour laquelle nous ne devons pas rebrousser chemin.
Comptons sur Jésus dès aujourd’hui parce qu’à la fin du voyage, il nous dira : c’est le dernier arrêt, rentrons à la maison.
« Alors le roi dira à ceux qui seront à sa droite: Venez, vous qui êtes bénis de mon Père; prenez possession du royaume qui vous a été préparé dès la fondation du monde». Matthieu 25.34
N’aimeriez-vous pas faire le voyage avec Jésus et arriver à destination ?
Ma prière : Seigneur, cela fait longtemps que j’ai commencé ce voyage, j’aimerais tant être à la maison sans accident. Je te prie de prendre le volant de ma vie. Souviens-toi de moi dès aujourd’hui. Je veux être dans ton royaume. Amen !
Gertrude Joseph Emile